- Au festival Minuit avant la nuit d’Amiens, le 11 juin,
- au Main Square Festival d’Arras, du 30 juin au 3 juillet,
- à Lollapalooza Paris, les 16 et 17 juillet,
- aux Nuits secrètes à Aulnoye Aymeries, du 22 au 24 juillet,
- et au Rock en stock d’Etaples, les 29 et 30 juillet.
Parmi nos bénévoles motivés, nous retrouvons Lucile qui a participé… à quatre festivals ! Mais pas seulement. En tant que membre de notre Pôle animation sur l’objectif « Mobilisons la jeunesse » (l’année dernière en service civique), Lucile a contacté toutes ces boîtes de production de festival pour organiser notre venue. Le résultat en mots, en images et en vidéos ci-dessous.
Lucile : Oui, les festivals ont bien aidé ! Nous avons principalement sensibilisé à la pollution générée par les mégots. Nous avons distribué des cendriers de poche et proposé des ateliers pour en fabriquer.
Laure : Tu me donnes les secrets de fabrication d’un cendrier de poche fait maison?
Lucile : Une brique de lait en carton revêtement aluminium à l’intérieur. On coupe le haut et le bas, puis le long de la tranche pour mettre la brique alimentaire à plat. Puis, avec quelques pliages en une minute top chrono, c’est fait et facile à faire. Cela donne une pochette plate qui peut être refermée et ça limite les odeurs.
Photo atelier cendrier de poche
Note : Les briques alimentaires ont été récupérées avant les festivals en faisant le tour de cafés et restaurants. On peut faire 2 cendriers avec une brique (upcycling).
Laure : Pourquoi est-ce si important d’engager avec la jeunesse?
Lucile : C’est important parce que ce sont eux qui feront que les choses vont changer à l’avenir quant à la gestion des déchets. Si les jeunes ne s’y intéressent pas et ne sont pas sensibilisés le plus tôt possible, on pourra difficilement faire changer leurs habitudes. On remarque souvent que les personnes plus âgées connaissent le mouvement de par leurs enfants.
Laure : Quelle était l’attitude des festivaliers qui se présentaient au stand ?
Lucile : Soit ils venaient en connaissant notre action, soit par curiosité en se baladant sur les villages des assos. L’attitude très ouverte car ils venaient d’eux-mêmes et beaucoup ont dit souhaiter s’engager davantage.
Laure : Avez-vous proposé d’autres activités ?
Lucile : Oui sur certains festivals nous avons pu faire des jeux en lien avec la cause environnementale. Des dérivés de jeux connus créés par des bénévoles : par exemple le Milite milite, inspiré du jeu Limite limite / Blanc manger Coco ou le Burger de la Mort inspiré du jeu télévisé Burger quizz.
Photo du jeu Milite Milite.
Laure : Vous avez rencontré d’autres assos dans les villages des festivals ? Qu’avez-vous appris à leur contact ?
Lucile : On avait tous un angle d’action précis et différent. À Lollapalooza, logées au Lollaplanet, il y avait une dizaine d’assos sur la protection de l’environnement et pourtant nous étions complémentaires !
Laure : Tu as sillonné la France avec ces festivals. As-tu noté des spécificités régionales ? Des publics plus avertis ?
Lucile : Je suis originaire du Nord, donc je ne suis pas partiale (rires).
Laure : Pour finir, qu’as-tu découvert d’autres à l’occasion de ces évènements ?
Lucile : Cela m’a permis de rencontrer de nouveaux bénévoles de l’association. On a passé du temps ensemble, partagé notre motivation et crée des liens ! Cela nous motive à continuer à mobiliser. Et puis en tant que festivalière assidue, j’ai aussi adoré pouvoir profiter de la musique avec eux.
Merci Lucile, et si je comprends bien, on se donne rendez-vous l’été prochain pour de nouveaux festivals !