Par Laure Lalouette, Ambassadrice World Cleanup Day à Nanterre – Pôle Communication France
Trouver son utilité sociale
C’est un thème récurrent, incontournable: « Mon boulot est-il utile à la société ? »
Pour ceux qui ont choisi de répondre « non » à cette question, une longue quête commence.
Pour les indécis, le Gouvernement a décidé de catégoriser les métiers en fonctions « essentielle » et « non essentielle »…
Parce que mon métier ne se qualifie pas dans les fonctions utiles, j’ai longtemps pensé à une reconversion sans jamais trouver la voie qui me conviendrait ou une manière d’allier vie privée et formation. Je me suis longtemps sentie nulle de passer tant de temps à des tâches qui comptaient si peu pour le Monde.
Une quête néfaste
Le besoin de trouver mon utilité sociale est devenu omniprésent, urgent et pour finir, angoissant.
Les kiosques à journaux et la télé regorgent de success stories relatant un nouveau départ loin d’une vie jugée superficielle ou irresponsable.
Si les exemples de reconversions professionnelles réussies sont une source d’inspiration pour beaucoup, le moteur du changement pour certains, ils peuvent s’avérer décourageants pour d’autres.
Nous, qui ne pourront pas – pour des raisons très diverses – opérer de changements radicaux.
Et si on ne changeait rien du tout…
C’est en changeant de perspective que je me suis sentie mieux.
Il y en a bien des façons d’entrevoir son utilité sociale. Notre boulot, bien que nous y passions parfois beaucoup de temps, n’en est qu’un aspect et certainement pas le seul (pensez à tous ceux qui par choix ou par contrainte, ne travaillent pas – sont-ils inutiles pour autant?).
J’ai réalisé que les interactions avec mon entourage et mon environnement valaient mieux que la finalité des tâches que j’accomplissais au travail.
Être un parent, un ami, un collègue sur lequel on peut compter. Offrir son soutien, son aide spontanée, son sourire. Se montrer bienveillant envers soi, son prochain ou envers la nature.
Aucune de ces choses ne nécessite d’avoir un métier d’utilité publique reconnue (une fonction Covid dite « essentielle »), de prendre un engagement fort ou de changer sa manière de vivre.
J’ai commencé à apprécier la qualité de mes interactions avec le monde qui m’entoure, à les améliorer si elles étaient insuffisantes.
… ou choisissions le degré d’engagement qui nous convient parfaitement?
C’est comme ça que j’ai décidé de m’engager plus fortement pour notre planète. J’ai rejoins l’association WorldCleanupDay qui fixe une journée par an pour débarrasser la planète de ses déchets, en tant qu’Ambassadrice de ma ville #Nanterre. Cette association offre la liberté de s’investir à différents degrés. Rejoindre un clean up déjà organisé le 18 septembre 2021 en consultant la carte des événements, ou organiser un clean up. Devenir le contact privilégié pour l’association dans sa ville en devenant ambassadeur. Offrir de son temps et de de ses compétences en devenant bénévole.
Au final, pas de pression : chaque action, même la plus petite, compte.
Laure LALOUETTE
Ambassadrice WCUD Nanterre - Pôle Communication France
Economiste Statisticienne, Laure Lalouette est aussi Auteure amatrice, Professeure à la Fac, et Maman. Laure commence à avoir de nouveau du temps, des capacités organisationnelles et envie de faire quelque chose pour l’environnement… elle a choisi le Word CleanUp Day et organise son premier cleanup en 2021 !
Dis, c’est quoi ton déchet préféré ?
Celui qui sera avalé par mon compost et deviendra un super aliment pour mon jardin !
Le déchet que tu détestes ?
Les bris de verre et autres capsules de canettes que ma fille adore ramasser car ils brillent, mais ils sont dangereux !
Le déchet le moins facile à ramasser ?
Les toilettes sauvages sur le bord des chemins. Les gens se disent que parce que c’est biodégradable c’est ok de laisser le papier toilette par terre, mais ça gâche vraiment le paysage et c’est pas sympa à ramasser pour les autres.
Comme Laure, tu souhaites nous partager ton engagement pour la planète ? écris-nous ! communication@worldcleanupday.fr